Association MARARABA

 

 

Naissance

du projet

L’eau

L’éducation

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But de l’association

Contacts

Comment aider

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Galerie photos

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Mararaba

 

Naissance du projet

 
 

Nous avons découvert le Niger, Agadez et le Massif de l’Aïr, en novembre 2004. Je suis tombée immédiatement sous le charme de ce pays désertique, terre de métissage et de culture. Fin 2006, un périple sur les pistes de l’Aïr jusqu’au désert du Ténéré, a confirmé l’attirance ressentie pour cette région et ses habitants. Iliass , qui est originaire de l’Aïr, m’accompagnait dans ce voyage. Voyant que je portais de l’intérêt à la culture touarègue et à  ceux dont nous croisions le chemin, m’a parlé de son village natal, Mafinat, où vit sa famille, et de son désir de voir s’améliorer les conditions de vie des siens, les touaregs kel ewey.

 

Mafinat  est l’un des quartiers d’un très grand village, du nom de Mararaba, situé à 110 kms au nord d’Agadez, village parmi tant d’autres dans ce massif de l’Aïr, isolé au milieu des paysages sauvages et magnifiques de ce massif de montagnes, qui s’étend sur plus de 500 kms jusqu’à la frontière algérienne.

Mararaba est composé de dix quartiers : Mafinat, Madoudou, Tchize, Foutetan, Tchifayaten, Tinilat, Emissikni, Imbabnen,Intibirmene et Tchilamsawen, sur une superficie de 20 kms de long et environ 7 Kms de large.

 

Depuis notre retour fin 2006, le projet d’association auquel je pensais pour « plus tard » cheminait dans ma tête et le désir de connaître ce village devenait évident.

 

Mars 2007 : je viens de passer une semaine à Mararaba, partageant la vie des villageois. Ils m’ont accueillie parmi eux avec une gentillesse, une authenticité touchante. J’en reviens encore plus déterminée à mener un projet de développement de ce village, avec mes amis touaregs, partenaires locaux de l’association, qui vont coordonner sur place notre action.

 

 

 

 

 

L’association Mararaba est née


Situation de Mararaba

 

 

 

Comme partout dans l’Aïr, beaucoup de touaregs sont devenus sédentaires ou semi-nomades, la plupart du temps parce qu’ils n’avaient pas le choix. Mararaba est une zone d’attache des populations nomades touarègues. La population, estimée environ à 890  personnes, réparties entre 178 ménages mènent dans ce milieu une vie rude, conservant avec fierté et courage leurs traditions. Ces nomades, les kel ewey, étaient de grands caravaniers. Certains perpétuent encore la tradition des longues caravanes, échangeant des denrées contre le précieux sel des oasis de Bilma ou Facchi. Femmes et enfants se retrouvent souvent seuls au village. D’autres ont eu moins de chance, leur cheptel, décimé par plusieurs sècheresses les a obligés à se reconvertir dans l’agriculture irriguée et l’élevage. Dans la plupart des cas les faibles ressources qui résultent de leur production permet seulement la survie de la famille.

 

 

Partout dans cette région semi désertique les mêmes carences :

 

L’EAU – L’EDUCATION – LA SANTE

 

             

 

 

L’EAU

 
Il y a un puits dans le village, situé sur un terrain appartenant à un maraîcher, parti travailler ailleurs. Cela a permis aux habitants de se servir de son puits mais le jour où il viendra reprendre l’exploitation de son terrain, les villageois seront contraints d’aller encore plus loin chercher l’eau indispensable à la vie. Ce sont les femmes et les filles qui ont la charge de l’eau. Elles viennent plusieurs fois par jour et repartent portant chacune sur la tête un seau de 20 litres .Certaines parcourent une douzaine de kms. Cette tâche, accomplie par tous les temps, nécessite quotidiennement plusieurs heures de travail.

 

 

 

 

 

 

 

Le puits n’étant pas assez profond, l’eau qui en est tirée est

de couleur brune, pleine de terre et d’impuretés.

Ils boivent cette eau polluée, n’ayant pas d’autre choix.

 

 

L’EDUCATION

 
 

Grâce à la mobilisation de la population du village et au groupement de parents d’élèves qui s’est constitué, une école en paillote a vu le jour pour la rentrée scolaire 2006, non loin du puits. Ce sont les villageois qui l’ont financée et construite. Les murs et le toit sont en nattes, soutenus par des piquets de bois. Cet abri de fortune ne résistera certainement pas aux vents de sable, à la chaleur torride d’avril à juin et à la saison des pluies qui suivra.

 

 

 

 

 

   

 

 

 

Un maître a été attribué, 11 filles et 30 garçons, âgés de 7 à 9 ans sont inscrits depuis la rentrée, au CI (cours d’initiation), ce qui est un record pour une première rentrée dans une école de brousse, malgré la précarité des conditions d’accueil. Un peu de matériel a été prêté provisoirement au maître, les enfants sont serrés à six sur des bancs prévus pour trois. Ils n’ont pas de livres, très peu de fournitures scolaires. Les parents n’ont pas les moyens d’acheter des fournitures et l’école ne bénéficie d’aucun soutien de l’état.

Il n’y a pas d’absentéisme, malgré les distances importantes parcourues matin et soir par certains enfants. Les parents ont envie que l’école s’agrandisse et offre un meilleur accueil pour permettre aux enfants trop éloignés d’être scolarisés. Ils souhaitent une deuxième classe pour le cours élémentaire, les enfants étant tous au niveau pour la prochaine rentrée. Il est prévu le recrutement d’une trentaine d’enfants pour la rentrée 2007-2008.

 

 

 

 

Voir leurs petits visages attentifs pendant les cours

donne vraiment envie de les aider à grandir.

 

  

 

 

Les parents sont demandeurs d’éducation pour leurs enfants, même s’ils redoutent que l’évolution n’altère le maintien de leur culture et de leurs traditions. Ils comprennent très bien que la survie de leur peuple dépend de l’éducation des jeunes.

Un travail de sensibilisation sur la nécessité de scolarisation des filles est encore à entreprendre, certaines mères étant réticentes à envoyer leurs filles à l’école car elles participent à  l’approvisionnement en eau et s’occupent des animaux.

 

 

 

But de l’association :

 

Améliorer les conditions de vie des habitants de Mararaba

Car l’eau c’est la vie

et la scolarisation des enfants en âge d’aller à l’école

car l’éducation est un droit pour tous dans le monde

 

1ère étape : construction d’un bâtiment d’école en dur composé de :

-          deux classes,

-          un dortoir garçons et un dortoir filles pour les enfants éloignés,

-          une cuisine, un réfectoire et un espace pour le stockage des vivres,

-          installation de sanitaires,

-          un mur de clôture,

-          équipement des classes en mobilier et matériel scolaire,

-          équipement du dortoir,

-          dotation en vivres pour la cantine,

-          dotation en fournitures scolaires pour chaque rentrée,

-          dotation en produits pharmaceutiques de premiers soins,

Plusieurs volontaires du village veilleront à la prise en charge des enfants et à  la gestion de la cantine, du dortoir et des fournitures  durant l’année scolaire.

 

Construction du puits

Selon système traditionnel avec exhaure humain

-          fermeture par un couvercle afin d’éviter la chute de projectiles ou résidus entraînant la pollution de l’eau,

-           installation d’un système de filtrage de l’eau,

-          installation d’une poulie pour faciliter le puisage.

 

Mise en œuvre du projet

 

Ces constructions ne pourront  démarrer qu’à partir de :

-          la localisation définitive de l’emplacement le mieux adapté à la réalisation du puits (en cours d’étude),

-          l’estimation du coût des travaux et de l’établissement de devis écrits par des entreprises locales (en cours de réalisation),

-          l’obtention des différentes autorisations nécessaires auprès des autorités locales pour le puits et des services de l’Education Nationale pour l’école,

-          la recherche de partenaires qui soutiendront financièrement le projet.

 

La deuxième étape portera sur :

-          la construction d’une troisième classe,

-          la construction d’un logement pour le maître,

-          le développement de l’artisanat, activité actuellement peu rentable mais qui pourrait générer une amélioration du revenu pour les femmes,

-          aide au développement pour les familles les plus démunies,

-          Sensibilisation des femmes aux problèmes d’hygiène des enfants,

-          Cours d’alphabétisation pour les femmes et les jeunes.

 

Pour nous permettre de défendre ce projet et trouver les soutiens financiers qui permettront son démarrage, il est indispensable que l’association grandisse.

 

 

 

Si ce message vous touche,

venez vous joindre à l’association Mararaba,

pour que le projet devienne une réalité et que la vie des habitants de ce village soit plus facile et plus digne

 

 

Les touaregs nous font rêver, on les trouve superbes, mystérieux,  ils font l’objet de nombreux articles dans la presse , ils sont à la mode, mais derrière les photos, il y a la face cachée de leur vie que l’on montre plus rarement : une grande pauvreté, une vie où rien n’est facile, même les tâches quotidiennes qui pour nous sont si simples, un accès au soins très difficile, le plus souvent inexistant, un taux de mortalité infantile important, une moyenne d’espérance de vie de 45 ans, la malnutrition, l’isolement,

 

 

 

et malgré cela, ils gardent leur dignité , leur sourire  et leur joie !

 

 

 

 

 

 

 

 

Vous trouverez ci-joint un bulletin d’inscription à compléter et nous retourner.

Tanemmert, ce qui veut dire merci en tamacheq, la langue des touaregs.

 

 

 

 

 

Faut’il qu’un peuple meurt

Pour savoir qu’il existe ?

                                                                           

Mano Dayak


Association MARARABA

 

Association loi 1901,enregistrée en Préfecture du Rhône, 136 rue Pierre Corneille

69419  LYON cédex 03, en date du 30.01.2007 sous le numéro W691066808

 

Siège de l’association :            Association Mararaba

Chez Marie RICHARD

18 Quai Romain Rolland 69005 LYON 

 

É Tél. 04 78 42 89 90

e.mail : antoine.richard10@wanadoo.fr  

site internet :

compte bancaire association : 62220288370

Crédit Agricole - Avenue Adolphe Max 69005 LYON

 

 

Présidente : Marie RICHARD  - Trésorier : Antoine RICHARD

Représentant local de l’association : Idrissa Abdurahmane, chef du village de Mararaba

Coordinateurs locaux  à Agadez : Ahmed Mohamed Akka  et Iliass Mohamed

 

 

 

 

Bulletin d’adhésion à retourner à l’adresse de l’association, un reçu pour exonération fiscale vous sera adressé dès réception.

 

Mon compagnon et moi-même étant actuellement les seuls membres du bureau de l’association, nous assurerons toutes les tâches administratives,  soyez donc certains que l’intégralité du montant des cotisations des membres sera consacrée au développement du village de MARARABA.

 

Un site internet qui permettra de suivre les évolutions du projet  est en cours de création, en attendant nous tiendrons informé chacun par écrit.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Association MARARABA

 

 

 

 

 

Bulletin d’adhésion Association MARARABA

Année 2007

Nom

Prénom

Adresse

N° téléphone

Adresse email

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Date de l’adhésion

 

 

 

 

Règlement cotisation annuelle

30 € par personne – 50  € pour un couple

Règlement par chèque, à libeller à l’ordre de l’Association Mararaba

N° du chèque

Banque

Nom émetteur

Montant

 

 

 

 

 

 

 

 

Don déductible d’imposition

N° du chèque

 

Banque

Nom émetteur

Montant

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


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